Journal de 1841 à 1903 d’André Guenser (1811-1906)

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Notre mariage le 10 février 1841

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Je, André (Andreas) Genser, me suis marié le 10 février 1841 avec Jeanne (Johanna) Fritz fille de Jean Fritz et de Marie (Maria) Speyer de Puttelange.

J’avais 30 ans et mon épouse 20 ans.

 

Mort de mon père 11 décembre 1840

 

 

Mon père, Adam Genser, est décédé le 11 décembre 1840 à 11 heures du soir, muni des saints sacrements.

 

Mariage de mon frère Nicolas en Mars 1841

 

 

Mon frère Nicolas a épousé Régine (Regina) Moeβ de Bous (Buβ), Grand duché de Luxembourg en mars 1841. Le 27 juin 1841, mon frère Charles (Karl) a été soldat au 1er régiment d’artillerie de Strasbourg.

 

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Naissance de notre Jean le 20 décembre 1841

 

 

Notre fils Jean (Johannes) Adam - de moi André Genser et de Jeanne (Johanna) Fritz - est le 20 décembre 1841 à une heure du matin.

Son grand-père Jean Fritz a été son parrain, sa grand-mère Jeanne (Johanna) Bredemus a été sa marraine.

 

 

Mariage de ma soeur Jeanne

 

 

Ma soeur Jeanne (Johanneta) a épousé Jacques (Jacob) Kemel de Boust (Busst) le mars1842.

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Mariage de mon frère Michel 22 février 1843

 

 

Le 22 février 1843 mon frère Michel a épousé Marguerite (Margaretha) Sandt fille de Michel Sandt et de Catherine (Katharina) Reiter de Puttelange.

 

 

 

Naissance de notre Nicolas Julien 30 Décembre 1843

 

 

Notre fils Julien (Julian) Nicolas est le 30 décembre 1843 à 8 heures du soir.

Son parrain a été son oncle Nicolas de Rodemack (Rodemacher) et sa marraine Marie Speier sa grand-mère de Puttelange.

 

 

Naissance de notre Anna 7 février 1846

 

 

Notre fille Anne Marie Jeanne (Anna Maria Johanna) est née le 7 février 1846 à 4 heures de l’après-midi.

 

Le nom Jeanne lui a été donné au baptême mais pas à l’état civil ni dans le registre des baptêmes elle ne porte que ceux de Anne Marie.

Son parrain a été son oncle Pierre (Peter) Fritz et sa marraine Anne (Anna) Genser sa tante.

 

 

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Décès de mon grand-père Bredemus 20 avril 1833 à l’âge de 86 ans

 

 

André Bredemus, mon grand-père maternel et parrain, est décédé le 26 avril 1833 à trois heures de l’après-midi.

Il était âgé de 86 ans.

 

 

Naissance de notre Charles Auguste 26 juin 1848

 

 

Notre fils Charles Auguste est le 26 juillet 1848 à 10 heures du soir.

Son oncle Charles Guenser a été son parrain et sa cousine Marie (Maria) Feller de Puttelange sa marraine.

 

 

 

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Décès de ma mère le 26 décembre 1849

 

 

Ma mère Jeanne (Johanna) Bredemus est décédée le 26 décembre 1849 à 8 heures et demie du soir munie des saints sacrements.

 

 

 

Notre fils Jules Adam (Julius Adam) est le 30 octobre 1850 à 10 heures du soir.

 

Son cousin Jean Adam (Johannes Adam) Gärsing a été son parrain et Marie (Maria) Altenhofen sa cousine a été sa marraine, tous deux de Puttelange.

décédé le 17 décembre 1853 voir ci-après.

 

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Naissance de notre Michel

 

 

Notre fils Michel est le 11 juin 1853 à 11 heures du matin.

Son oncle Michel Guenser est son parrain et sa tante Marie Catherine (Maria Katharina) d‘Altenhofen est sa marraine, tous les deux de Puttelange.

 

 

Décès de notre Adée Jules Adam le 17 decembre 1853

 

 

Notre fils Jules Adam est décédé le 17 décembre à 9 heures du matin des suites accidentelles d’eau bouillante renversée sur lui le matin du 13 dudit mois 1853.

Heureux enfant, au ciel il loue et prie Dieu pour nous tous.

Il avait 3 ans et 48 jours. Il est enterré aux côtés de sa grand-mère Jeanne (Johanna) Bredemus.

 

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Naissance de notre Marie Marguerite le 15 août 1855

 

 

Notre fille Marie Marguerite (Maria Margaretha) est née le 15 août 1855 à 6 heures de l’après-midi. Son parrain est Jean Villem son cousin de Puttelange et sa cousine Marguerite (Margaretha) Kemmel de Boust est sa marraine.

 

 

Départ de mon frère Michel pour l’Amérique le 7 septembre 1855

 

 

Le 7 septembre 1855, mon frère Michel Guenser est parti pour l’Amérique du Nord avec sa famille composée de son épouse, ma belle-soeur, et de leurs cinq enfants : Catherine (Katharina) âgée de près de douze ans, Anne Marie (Anna Maria) ma filleule environ dix ans, Charles dans sa huitième année, Martin six ans, Elisabeth dans sa quatrième année.

 

Ils ont embarqué au Havre de Grâce le quatorze du même mois à Schaska à Caver county territoire Minesota Etats unis d’Amérique du Nord.

 

Il emmenait une somme de 14 000 à 15 000 francs qui lui restaient après avoir rêglé tous les frais du voyage.

 

 

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Naissance de notre Louis le 26 octobre 1857

 

Notre fils Louis Charles (Ludwig Karl) est le 26 octobre 1857 à 7 heures du soir et a reçu le baptême le 27.

Son parrain a été Charles (Karl) Lilien de Puttelange et sa marraine Marie (Maria) Biver fille de ma cousine Elisabeth Bredemus épouse Biver de Breistroff.

 

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Naissance de notre Marguerite le 26 octobre 1859

Le 26 Octobre 1859 est née notre fille Marguerite Marie vers les neuf heures du matin. (Elle) a été baptisée le lendemain. Son parrain est Jean Baptiste Kircher fils de Kircher ------- à APPACH notre petit Cousin et sa marraine Marguerite Kail fille de Madame Veuve Kail de la bourg à Puttelange.

 

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Naissance de notre fille Anne Madeleine le 9 juillet 1862

Le 9 Juillet 1862 est née notre fille Anne Madeleine vers quatre heures du soir, baptisée le lendemain. Son frère ainé, Jean a été son parrain et sa cousine Anne Gaersing sa marraine.

Ma nièce Elisabeth Guenser fille de mon frère Michel en Amérique, est entrée dans l’ordre des sœurs de Saint Joseph à Saint Paul de Minnesota le 6 Janvier 1896, le jour de l’Epiphanie, sous le nom de Sœur Marie Marguerite.( Il ) a fallu (qu’elle) se retire par faiblesse de santé.

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Mon Oncle Pierre Guenser de Fürveiler est mort le lundi dans la semaine Sainte, le onze avril 1870. Son service auquel j’ai été assisté avec mon beau-frère Gaersing a eu lieu le 26 du même mois à Schwerdorff en présence de toute la famille Guenser. Que Dieu donne le repos éternel à son âme. Il était âgé de 89 ans et a vécu en parfait homme de bien, donnant toujours un bel exemple à suivre à sa famille, et à ses nombreux amis et connaissances dont il est très regretté. Sa mémoire m’est chère.

Mon beau père, Jean Fritz est mort le Avril 1858 et ma belle mère Marie Speyer est morte le 11 Janvier 1871 âgée de 94 ans. Prions pour eux.

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Mon Oncle Pierre Guenser de Fürveiler est mort le lundi dans la semaine Sainte, le onze avril 1870. Son service auquel j’ai été assisté avec mon beau-frère Gaersing a eu lieu le 26 du même mois à Schwerdorff en présence de toute la famille Guenser. Que Dieu donne le repos éternel à son âme. Il était âgé de 89 ans et a vécu en parfait homme de bien, donnant toujours un bel exemple à suivre à sa famille, et à ses nombreux amis et connaissances dont il est très regretté. Sa mémoire m’est chère.

Mon beau père, Jean Fritz est mort le Avril 1858 et ma belle mère Marie Speyer est morte le 11 Janvier 1871 âgée de 94 ans. Prions pour eux.

 

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Mort de mon fils Charles Auguste le 19 juillet 1871

Mon fils Charles Auguste est mort le 19 juillet 1871 vers les huit heures du soir dans les plus sentiments de foi et de soumission à la volonté de Dieu invoquant toujours dans ses douleurs les noms de sacrés de Jésus et de Marie.

Il s’est doucement éteint après une très longue maladie, depuis le Dimanche de la Sainte Trinité, suite (à) des misères inexprimables (qu’il a) souffert dans l’armée de la Loire (1870-1871) (conséquentes à l’invasion prussienne). (Il était) engagé volontaire pour la durée de la guerre, (et il était) revenu dans ses foyers la veille de Pâques. Il a été blessé à la jambe droite d’une balle à la bataille de Patay le 2 décembre, une autre balle lui avait traversée la capote. Il repose dans la tombe de son frère Jules Adam mort enfant en 1863. Prions pour lui et ne l’oublions jamais, il était la douceur et la résignation même pendant sa maladie.

(Nous avons) opté pour la nationalité (française) de ma famille le 24 février 1872.

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Arrivée à Manonville le 25 mars 1871

(Nous sommes) rentrés en France par (la) suite de cette option avec ma famille le 25 mars 1871 (en) ayant loué la ferme de Monsieur Belen à Manonville prés de Noviant-aux-prés (dans) le canton de Domèvre en Haye, arrondissement de Toul du département de Meurthe et Moselle.

Mon beau-frère Jean Gaersing est mort le dimanche 31 mai 1874 de la Sainte Trinité entre 11 heures et midi, après une maladie de cinq jours, prions pour lui.

Il était venu nous voir avec sa fille aînée Anne, ma nièce, à Manonville le 3 du même mois, à l’occasion de la première communion de notre (fille) Madeleine (qui est) la filleule de ma nièce. Il était âgé de 63 ans et demi. Prions pour lui

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Mon frère Nicolas de Rodemack est mort le 9 juillet 1874 d’une attaque d’apoplexie à l’âge de 62 ans. Prions pour lui.

Mon fils Jean Adam a été marié le 3 octobre 1876 à Marie Charlotte Boulaye ici à Manonville. Il a eu en dot 1000 francs de moi son père. ( un franc de 1876 correspond à environ trois euros de 2016)

Le 28 juillet 1883, mariage de notre fille Marie Marguerite malgré l’opposition de (son) père et de (sa) mère et de la famille. Que Dieu lui pardonne. En 1902, elle est devenue la meilleure (de tous mes enfants) pour (donner) les soins à son vieux père.

Le 26 mai 1884, mort de ma bonne sœur Madeleine, femme Gaersing, par suite d’une attaque d’apoplexie le soir du 22 mai, jour de l’ascension. (Elle était alors) âgée de 72 ans. Prions pour elle.

Le 8 avril 1884 est mort ma nièce Joséphine Guenser en Amérique à l’âge de 24 ans après un mariage de (quelques) mois.

Prions pour nos défuntes.

 

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Mon cousin Michel Guenser de Vigneuilles est mort le 21 février 1886. (J’ai) reçu l’avis par un télégramme dudit jour.

Prions pour nos défunts.

Et par suite de la mort de mon cousin, je me trouve être l’aîné de la nombreuse famille des Guenser ou Genser dont la tige ou l’origine était Adrien von Gansen ancêtre originaire d’Anvers et établi à Schwerdorff dans la basse Lorraine, et allié (par son mariage) de la seigneurie dudit lieu dont sa famille tenait en faveur de son ainé un fief ou apanage.

 

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Le 26 novembre 1887, j’ai reçu de mon neveu et filleul André Guenser de Metz une lettre dans laquelle, il m’informe qu’il s’occupe de la généalogie de la famille et qu’il est déjà arrivé à Adrien van Gansen, né à Anvers vers 1640, et l’acte de naissance qu’il a reçu d’Anvers porte le nom de Adrien van Gansen, et dans les papiers qu’il a pu avoir de Schwerdorf il est désigné de von Gensen. On sait que dans la langue des Pays Bas, van et dans la langue Allemande, von sont (les) deux (mêmes) mots, « van et von » qui dans la langue française « de », désigne la noblesse. Ces différences dans le nom proviennent, sans doute, des fautes de rédaction assez communes en ces temps ou pour se conformer à la langue du pays.

J’avais déjà appris que notre ancêtre Adrien serait mort en 1686.

Il continu les recherches et m’en fera part. Ainsi nos aïeux ne nous ont pas induit en erreur en nous léguant la tradition de la famille que nous descendons de la noblesse, ainsi noblesse oblige, soyons donc aussi nobles de caractère.

 

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Vœux religieux de ma fille Madeleine le 27 septembre 1887

Ma fille Madeleine a fait sa profession de ses vœux religieux le 27 septembre 1887 à Nancy sous le nom de Sœur Ange, religieuse de la doctrine chrétienne dont la maison mère est à Nancy.

Que Dieu la protège et lui donne en abondance les grâces de son Etat!

Mon frère Michel est mort le 1 mars 1888 à Chaska Carver, Etat du Minnesota en Amérique du Nord, résidence de sa famille.

Que Dieu ait sa belle et pieuse âme qui n’avait d’aspiration que la gloire du seigneur dans sa nouvelle patrie. Ma belle sœur Marguerite Sandt, sa femme, est morte le 16 juin 1889 au même lieu. (Avec mon frère, ils) ont mené dans leur mariage une vie très chrétienne ; que Dieu leur en donne la récompense par le repos éternel dans la compagnie de sa fidélité.

 

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Le 30 mars 1888, j’ai trouvé aujourd’hui sur un vieux cahier de notre Madeleine, née le 5 juillet 1862, une note écrite par elle, qu’elle est partie pour la Doctrine à Nancy le lundi 6 octobre à 5 heures du matin 1879.

 

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Mort de mon épouse Jeanne le 16 février 1891

Le 16 février 1891 vers les 6 heures du soir, munie des Saints Sacrements après 50 ans de notre mariage, ma femme Jeanne Fritz âgée de 71 ans est morte. Son père était Jean Fritz et sa mère Marie Speyer.(Elle) a été enterrée le surlendemain au cimentière de Manonville où nous avons pris deux concessions. Une troisième (concession a été prise) à côté, plus tard. Cette tombe (a été) prise par Jean.

(Elle a été) très regrettée de sa nombreuse famille et amis. Que Dieu lui accord le repos éternel.

Mort de Suzanne Turck, la femme de Louis le 5 juillet 1891

Dans la nuit entre le 4 et 5 juillet 1891 est morte la femme de notre Louis, Suzanne Turck par suite de sa couche d’un petit garçon, six jours avant. La mère et l’enfant sont enterrés dans notre concession à côté de notre mère, leur belle mère et grand-mère.

Que Dieu lui accorde le repos éternel. Très regrettée de tous, laissant un fils Lucien âgé de 20 mois.

 

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Emile Levacque mari de notre (fille) Marguerite est mort le 26 mars 1892 la laissant veuve avec trois enfants de 5 à 10 ans d’âge.

Le 16 juillet 1894, notre Louis a convolé en second mariage avec Marie Turck sœur de la très regrettée Suzanne Turck avec dispense du gouvernement. (Sans doute de l’église…)

Le 29 juillet 1894, j’ai reçu de mon neveu Gaersing à Thionville 60 francs d’intérêts échus dans ce mois.

Le 19 août 1894, j’ai reçu de mon dit neveu la somme de deux cent francs du capital.

 

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Le 20 août 1895, j’ai donné à notre fille Marie, sur sa demande et à titre de prêt ou de compte de famille, si je n’ai pas besoin, la somme de cent francs. (Elle) a promis de faire faire un billet par Valentin son mari.

 

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Notre père André Guenser est mort le 6 janvier 1907 à l’âge de 96 ans moins 14 jours muni de sacrement de l’église.

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MEMOIRES ANNEXES faisant figurées les comptes de famille et quelques notes personnelles d’André Guenser

 

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Le 22 novembre 1884, (j’ai) prêté à Emile Levacque, notre gendre à Gézoncourt et à notre (fille) Marguerite, la somme de 1350 francs en deux billets dont l’un de la somme de 1000 francs pour la durée de 5 ans et l’autre à remboursement à la première demande et à raison de cinq pour cent (d’intérêt). Les billets se trouvent dans la poche de la couverture (de ce portefeuille) à gauche.

(J’ai en) avoir en l’étude de Maître Marchal à Thionville à la date du premier juillet 1887 la somme de 5181 francs 35 centimes. (J’ai) reçu le 22 décembre 1887 un chèque de 350 francs à déduire du principal mais il reste à ajouter les intérêts depuis le premier juillet.

En effet, suite à la guerre de 1870 et à l’annexion, André a vendu ses biens (ferme) qu’il détenait à Puttelange et a placé une partie de ses fonds chez Maître Marchal de Thionville qu’il a fait gérer par son neveu Jean Gaersing resté en zone annexée lorraine à l’Allemagne.

 

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Le 4 Janvier 1888, (j’ai) prêté à notre Jean la somme de trois cent cinquante francs sans billet.

J’ai reçu le août 1888 de mon neveu Jean Gaersing à Thionville une lettre avec un billet daté du 4 août de la somme de 4929 francs du reliquat de mon compte chez Maître Marchal, que je l’avais prié de le retirer et qu’il m’informait par lettre du 4 août l’avoir placé en son nom et pour notre compte depuis le 29 juillet à raison de 4 ½ pour cent à partir du dudit 29 juillet et qu’un placement garanti et aussi comme il dit sa garantie personnelle encore.

Le billet se trouve dans la poche de la couverture à gauche de ce portefeuille avec d’autres (documents).

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Le 22 novembre 1884, (j’ai) prêté à Emile Levacque notre gendre à Gézoncourt sur deux billets la somme de 1350 francs à 5% par an.

Les billets se trouvent dans la poche gauche de ce portefeuille.

Le 4 janvier 1888, (j’ai) prêté à notre jean la somme de 350 francs (et je) n’ai pas fait de billet

Les lignes ci-dessous en italiques sont annulées car elles ont déjà été inscrites plutôt… !

Le 6 février 1889, (j’ai) envoyé à mon neveu Gaersing à Thionville un bon de trois cent treize francs ( 313 francs) à toucher chez M. Marchal pour remettre à mon neveu à Metz pour pareille somme que notre Michel lui doit, à retenir cette somme sur sa dot de Mariage.

(J’ai) reçu (la) quittance le 5 février 1889.

Louis a reçu, aujourd’hui le 23 janvier 1890, 250 francs. Il y a quelques semaines, sa mère lui avait (déjà) donné 150 francs. (Il a ainsi reçu) en tout 400 francs et la première année de son mariage (il avait reçu) 100 francs. Ces trois sommes (représentent) ensemble cinq cent francs.

Le 14 décembre, il a encore reçu vingt francs.

Marie a reçu en différentes fois la somme totale de quatre vingt francs. (Puis en plus, elle a) reçu le 17 octobre 1890 (la somme de) trente francs.

Marie a encore reçu de sa mère dix francs pour la foire de Noviant. (J’ai) remis à Marie le 9 février 1891 pour sa dot la somme de 1000 francs y compris les avances ci-dessus.

 

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Louis a reçu le 10 février 1891 ce qui lui revenait pour son contrat de mariage mais l’inscription hypothécaire doit être encore maintenue car il en a consenti une main levée le l’exigeant.

Notre très regrettée mère est décédée le 16 février 1891 à 6 heures du soir, munie des Saint Sacrements qu’Elle a reçus dans les plus beaux sentiments et en pleine et parfaite connaissance, et en outre d’Epouse Elle était, nous étions des proches parents. Ma mère Jeanne Brédémus était cousine germaine de son père et de sa mère.

Prions toujours pour Elle dont le cœur battait toujours depuis son enfance.

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Notre (fils) Michel a reçu le 6 avril 1890 sur ma demande sur notre compte de Thionville de son Gaersing le restant de sa dot, la somme de sept cent quinze francs. En conséquence de ce qui précède tout se trouve réglé pour leurs dots ou placements tant pour ceux mentionnés sur la présente.

Le 22 février 1892, (j’ai) donné à notre (fils) Nicolas, à titre de prêt, la somme de cinq cents francs à quatre pour cent par an, suivant son billet, à rembourser trois mois après mon décès aux ayants droit. Voir ci-après pour les intérêts payés.

 

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Au 20 février 1892, il nous reste à Thionville déposé chez M. Marchal par mon neveu Jean Gaersing à raison de 4 ½ pour la somme de mille huit cent soixante quatorze francs et cinquante huit centimes soit 1874,58 francs.

Reçu le 15 juillet 1892 de notre Jean quatorze francs pour les intérêts de trois cent francs cinquante. Je dis trois cent cinquante francs d’une année prêtée le 4 janvier 1888 comme il est noté ci avant.

Reçu le 8 février 1893 de mon neveu à Thionville de notre capital chez M. Marchal la somme de cinquante francs de capital restant à 1882,98 francs.

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Reçu de nouveau du même capital le 14 février 1893 de mon neveu Gaersing à Thionville 250 francs à déduire de 1882,98, il reste 1632,98 francs.

Donné le même jour ci-dessus à notre (fils) Louis la somme de deux cent francs.

Reçu en avril 1893 les intérêts de 350 francs dus au 4 janvier dernier de notre Jean.

Reçu le 7 mars 1894 les intérêts dus et qui ont commencés ci-dessus de 14 francs pour 1893.

Reçu le 16 juillet 1893, une lettre de mon neveu Jean Gaersing à Thionville avec un billet quinze cent (francs) en son nom et dont il se déclare notre débiteur l’ayant reçu cette somme d’après le compte avec M. Marchal pour solde finale avec nos affaires avec lui de la vente. Il nous en sera (redevable avec) quatre pour cent (d’intérêts), mais (nous) ne (pourrons) la retirer ni même une sortie qu’après l’échéance de l’année et en avertissant un mois d’avance mais il faut nous adresser à mon neveu car ce (n’est) qu’avec lui que avons affaire.

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Le 25 février, (j’ai) reçu de notre Nicolas 20 francs pour son intérêt de 1893 de la somme de 500 francs.

Le 4 janvier 1895, (j’ai) reçu les intérêts de 1894: 20 francs. (J’ai) reçu en même temps pour sa part de vin de 1894 cinq francs.

Le 17 mai 1896, (J’ai) reçu 25 francs dont 20 francs pour les intérêts de 1895 et 5 francs à valoir sur le vin : 36 litres calculés à 16 francs la hotte faisant 14,25. 

 

 

 

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Le 8 octobre 1895 (j’ai) donné à Marie sur sa demande à titre de prêt la somme de cent francs sans billet.

Le 8 octobre 1895, (j’ai) reçu en deux fois de mon neveu Gaersing à Thionville la somme de mille francs. Il reste encore devant lui la somme de cinq cent vingt francs à toucher à volonté et à 4 %.

En février 1900, (j’ai) reçu de lui les intérêts dus : 160 francs. Il reste à partir du 15 février ????

En décembre 1900, (j’ai) reçu du même 525 francs et il restait 475 francs et les intérêts.

Le règlement final, au premier janvier 1905 à quatre cents quarante cinq francs et quarante centimes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Testament pour ses enfants et la descendance

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Le 5 août 1903 si par la faiblesse de mon grand âge, l’esprit ne me permettrait pas d’aller plus loin ; le dernier compte sera le règlement pour toute la famille et considéré comme dernière volonté et testament : que Dieu la conserve dans la paix et l’unité entre tous. Soyez toujours comme vos honorés ancêtres gens d’honneur, du devoir et de la paix.

Dans le dernier règlement s’il y aura lieu, on ne compte pas les intérêts courants échus mais les frais de subsistance ou services à ceux qui en ont au père ou à son occasion fourni mais tout sans préjudice de ses dernières nécessités.

7 Août : Tout est écrit en pleine possession et repos d’esprit et même pour instruire que père et mère restent toujours libres envers leurs descendants après l’éduction et leurs placements restent toujours uniques Maîtres de leurs fonds de mobilier dans lequel est aussi compris l’argent et même en dotation pas d’obligation de faire de donner à partie égale s’il y a inconvenance ou rien s’il y a désobéissance.

 

 

 

 

 

 

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